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href="https://www.nextinpact.com/lebrief/69173/anticor-sattaque-au-favoritisme-leducation-nationale-pour-microsoft-et-depose-plainte">Anticor
s’attaque au favoritisme de l’Éducation Nationale pour
Microsoft et dépose plainte</a></h1>
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<p><font size="5"><b>L’association, qui lutte contre la corruption
et veut rétablir l’éthique en politique, a l’Éducation
Nationale dans le collimateur. Elle a </b><b><a
href="https://www.anticor.org/2022/05/12/soupcons-de-favoritisme-dans-lattribution-dun-marche-de-leducation-nationale-anticor-saisit-le-pnf/"
target="_blank" rel="noopener">saisi le Parquet national
financier le 2 mai</a></b><b> sur la base de «</b><b><em>
soupçons de favoritisme </em></b><b>» dans l’attribution
d’un marché public.</b></font></p>
<p><font size="5"><b>Cet appel d’offre, révélé par un article du
Canard Enchainé en septembre 2020, visait l’équipement de
800 000 postes en licences Microsoft en France. Comme
l’explique Anticor, la rédaction de cet appel pose problème.</b></font></p>
<p><font size="5"><b>Le Code de la commande publique prévoit que «</b><b><em>
les spécifications techniques d’un marché ne peuvent se
référer à une marque ou à un brevet lorsque cela est
susceptible de favoriser ou d’éliminer certains opérateurs
</em></b><b>». Or, l’appel a été intitulé «</b><b><em> la
concession de droit d’usage à titre non exclusif, en mode
perpétuel ou en mode locatif, de solutions Microsoft et
services associés </em></b><b>».</b></font></p>
<p><font size="5"><b>En outre, le Code de l’éducation </b><b><a
href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000027747749"
target="_blank" rel="noopener">mentionne</a></b><b> de son
côté que le logiciel libre doit être priorisé. Ce n’est
qu’un «</b><b><em> encouragement </em></b><b>», mais un
appel d’offre visant directement Microsoft passe d’autant
plus mal.</b></font></p>
<p><font size="5"><b>«</b><b><em> Si les faits sont avérés, ils
pourraient représenter une atteinte importante aux règles
de la commande publique, aussi bien dans la liberté
d’accès que dans l’égalité de traitement des candidats </em></b><b>»,
pointe l’association.</b></font></p>
<p><font size="5"><b>Ce n’est pas la première fois que les liens
entre le service public et Microsoft sont pointés du doigt,
voire font l’objet de procédures juridiques. En 2016 déjà,
le collectif EduNathon avait </b><b><a
href="https://www.nextinpact.com/article/23315/100933-le-ministere-l-education-assigne-en-justice-pour-son-partenariat-avec-microsoft"
target="_blank" rel="noopener">assigné l’Éducation
nationale</a></b><b> pour son partenariat avec
l’entreprise américaine, et la CNIL </b><b><a
href="https://www.nextinpact.com/article/26545/104420-accord-microsoft-education-nationale-cnil-veut-plus-quune-simple-charte-confiance"
target="_blank" rel="noopener">s’en était mêlée</a></b><b>.</b></font></p>
</div>
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